la guadeloupe en chiffres

Publié le par sabattini

 

L’économie

Qu’est-ce que le PIB ?
Le Produit Interieur Brut mesure la valeur des richesses produites au cours d’une année par les unités de production résidant sur le territoire.
Le PIB est de 5 593 millions d’euros en 2000, soit 13 071 euros par habitant.

L'économie de la Guadeloupe s’appuie sur des infrastructures routières, portuaires et aéroportuaires de qualité. Elle présente plusieurs points forts : l'agriculture (sucre, rhum et banane), le tourisme, les services.
Si la Guadeloupe exporte banane, sucre, rhum et melon en grandes quantités, elle reçoit près de 675 000 touristes de séjour par an et doit importer des produits alimentaires, industriels et énergétiques.

La banane

Elle constitue le premier produit d’exportation en volume et demeure un des piliers de l’économie agricole du département avec une production de 87 024 tonnes en 2003 inférieure au quota de 150000 tonnes nettes ouvert à la Guadeloupe sur le marché communautaire.
La superficie consacrée à la culture de la banane est évaluée à 4 100 hectares, en recul de 15 % depuis 1999. Le nombre de producteurs-exportants est également en recul. La grande majorité des bananes est produite sur la Basse-Terre où sont situées 84 % des plantations.

Lien site : la banane de guadeloupe

Le sucre

La culture de la canne à sucre représente la deuxième activité agricole. Le sucre est la seconde production locale. Deux usines (Gardel en Grande-Terre et Grande-Anse à Marie-Galante) ont, entre 2002-2003, broyé 572.31 tonnes de canne pour produire 64 tonnes de sucre.

Le rhum

La production de rhum se partage entre le rhum agricole (22 089 hectolitres d'alcool pur en 2003) obtenu par distillation du jus de canne fermenté, le rhum industriel, dit de sucrerie, préparé à partir de mélasse (32 724 hectolitres d’alcool pur en 2003). En 2003, la Guadeloupe a produit au total 54 813 hectolitres d’alcool pur.

Cependant, il faut noter l’absence de production de rhum léger depuis 2001. La cause principale de cette absence est la concurrence de ce marché. Les ventes s’effectuent librement au cours mondial et s’adressent principalement au marché allemand. Aujourd’hui, le Brésil est le principal exportateur de rhum léger en Allemagne.

Le melon

Le melon est devenu l’une des principale cultures du département, la troisième après la banane et la canne à sucre. En effet, cette activité qui occupe une vingtaine de planteurs, constitue la troisième source de revenus agricoles du département. Ainsi, 60 à 70 % de la récolte produite est exportée en France métropolitaine, soit 4 826 tonnes de melon exportées en 2003.

Les autres productions végétales

Elles restent encore marginales malgré les tentatives de diversification : cultures légumières (igname, banane légume, christophine, etc.), cultures fruitières (ananas, oranges, citrons vert, mangues, etc.), cultures florales…

De manière générale, l’activité souffre néanmoins de certains handicaps, liés à son histoire et à sa géographie, en particulier à l'étroitesse du marché local, à l’insularité, et à la dépendance vis-à-vis d’un petit nombre de produits. Les échanges extérieurs sont déséquilibrés, aussi bien avec la métropole qu'avec l'étranger.

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Les habitants

Le bilan démographique de l’INSEE révisé au 1er janvier 2003 révèle une population de 438 820 habitants en Guadeloupe contre 387 034 en 1990 et 434 717 en 2001..
Sa population reste jeune avec 32,1 % de moins de 20 ans et 60 % de moins de 40 ans. Cependant, on observe un vieillissement de la population. La part des 60 ans et plus est en hausse de 1 % en 3 ans et l’âge moyen est de 34 ans au 1er janvier 2003 contre 31 ans en 1990. Les femmes représentent 52 % du total.

Le taux de natalité diminue avec 16,1 ‰ ( 7 032 naissances) en 2002 contre 17,7‰ (7 658 naissances) en 2001 mais reste néanmoins supérieur à celui de la métropole (12,9 ‰).

Le taux de fécondité est en légère baisse par rapport 2001. Il se situe autour de 2,2 enfants par femme en moyenne mais demeure cependant toujours supérieur au seuil théorique de renouvellement des génération (2,1) contrairement à la Métropole.

En 2002, le taux de mortalité est en légère hausse par rapport à 1999. Il s’établit à 6,0 ‰ mais demeure inférieur à celui de la métropole (8,2 ‰). La mortalité touche plus la population masculine.

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L’emploi

Au 1er janvier 2003, L’INSEE estime à plus de 112 000 le nombre d’emplois salariés en Guadeloupe, en progression de 0,9 % par rapport à 2002.

 En juin 2003, sur la Guadeloupe continentale et Marie-Galante, l’INSEE estime que le nombre d’actifs (salariés, non salariés, chômeurs) s’élève à 163 716 dont 73 % exercent une activité professionnelle.

Les entreprises

Au 1er Janvier 2003, la Guadeloupe compte près de 41 741 entreprises :
• De moins de 10 salariés : 40 310 entreprises
• De 10 à 499 salariés : 1 431 entreprises

Le nombre d’entreprise par secteur d’activité :
• Services : 19 305 entreprises
• Commerce : 12 008 entreprises
• Construction : 6 822 entreprises
• Industrie : 3 606 entreprises

L’estimation d’emploi salarié et non salarié par secteur d’activité est donc majoritairement concentrée dans le secteur tertiaire au 31 décembre 2001 :
• Tertiaire : 94 144 salariés
• Construction : 6 521 salariés
• Industrie : 7 798 salariés
• Agriculture : 3 075 salariés
• Non salariés : 22 856

Le chômage

Qu’est-ce que le BIT ?

Le Bureau International du Travail. Un chômeur au sens du BIT doit répondre aux conditions suivantes : être en âge de travailler et sans emploi, être disponible et rechercher activement un emploi.

La situation du marché du travail s’est dégradée en 2003 du fait d’une remontée du chômage. Le taux de chômage en Guadeloupe est estimé d’après le BIT (popup 2), à 26,9 ‰. Les plus touchés sont les femmes et les jeunes de moins de 30 ans.

• Le taux de chômage chez les femmes reste supérieur à celui des hommes (29,4 % contre 24,6 %), mais cette écart entre les sexes tend à se resserrer (4 points en 2003, contre 6 points en 2002 et 9 points en 2001)
• Les jeunes de moins 30 ans sont toujours les plus touchés par le chômage : 45,2 % en augmentation de 1,7 point par rapport à 2002. Avec un taux de 48,7 %, ce sont les jeunes femmes de moins de 30 ans qui ont le plus de difficultés à trouver un emploi.

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Le tourisme

Pour savoir plus sur la politique régionale sur le tourisme, voir aussi la rubrique Aménagement. Développement durable et valorisation du territoire.
L’industrie du tourisme revêt une importance capitale dans le développement économique des régions tropicales de la Caraïbe. Le secteur du tourisme a fortement progressé durant les années 90, devenant l’une des principales dynamiques économiques du département, (3 fois plus de touristes, hausse de 50% du parc hôtelier…).
Offrant un tourisme orienté vers le balnéaire et marqué par l'exotisme, la Guadeloupe sait offrir au voyageur, l'aventure d'une terre lointaine et le confort des structures et infrastructures d'une région française. Il y a deux saisons touristiques dans l'année, la haute saison de novembre à avril, et la basse saison de mai à octobre.

Les activités touristiques sont installées dans plusieurs centres bien équipés, implantés sur des sites exceptionnels comme Gosier, Saint-François, et surtout les îles de Saint-Martin et de Saint-Barthélémy.
Les visiteurs de la Guadeloupe savent qu'ils pourront pratiquer tous les sports et autres activités de loisirs, découvrir l'extraordinaire patrimoine de l'archipel riche en sites naturels et en lieux culturels, depuis les musées jusqu'aux volcans, en passant par le site archéologique des Roches gravées, dans le parc national de la Guadeloupe, sur Basse-Terre.

Il existe plusieurs catégories d'hébergement:

  • L'hôtellerie de luxe
  • L'hôtellerie de charme
  • Les gîtes
  • La chambre d'hôte
  • Les relais créoles

Le parc hôtelier

Fin 2002, l'hôtellerie guadeloupéenne offre avec 160 hôtels une capacité d'accueil de plus de 7 743 chambres. La grande majorité des hôtels sont situés en Grande-Terre (Gosier, Saint-François, etc.) et à Saint-Martin (Marigot, etc.).
Depuis 1987, la capacité hôtelière a fortement progressé, le nombre de chambres étant passé en onze années de 4 635 à 7 743 (en 2002). Cette croissance a surtout profité à l'hôtellerie haut de gamme, en 2002, l’on compte 46 hôtels de trois étoiles et 24 hôtels de quatre étoiles.

Les structures

Parallèlement aux développements des grandes chaînes hôtelières, de nombreux bungalows ou encore de chambres chez l'habitant sont apparus. Depuis quelques années ces nouvelles structures connaissent un large succès de la part d'une clientèle à la recherche d'authenticité et de dépaysement.
 Parmi les nombreux gîtes ruraux qui existent en Guadeloupe, seuls les Gîtes de France, labellisés classés par épi, sont véritablement quantifiables. Au total, la Guadeloupe compte 339 Gîtes de France. La répartition de ces gîtes, en 2003, est la suivante :

• Grande-Terre : 188 Gîtes de France (83 gîtes trois épis, 88 gîtes deux épis et 17 gîtes un épi)
• Basse-Terre : 134 Gîtes de France (8 gîtes quatre épis, 56 gîtes trois épis, 69 gîtes deux épis et 1 gîte un épi)
• Marie-Galante : 17 Gîtes de France (3 gîtes trois épis, 14 gîte deux épis)

En savoir plus

Pour toutes informations complémentaires, contactez l'Office du Tourisme de Guadeloupe

Le tourisme de croisière

 Le port de Pointe-à-Pitre reçoit deux types d’escales de croisières :
• La croisière de transit, où les paquebots viennent en Guadeloupe pour une escale d’une journée
• La croisière basée, qui s’effectue au départ de la ville.

En 2003, le Port Autonome de Guadeloupe a enregistré 284 navires de croisières (basés et transit) et 195 102 croisiéristes (basés et transit).

Parmi les 108 343 passagers de la croisière basée, 85 000 ont pris l’avion pour venir en Guadeloupe. Quatre compagnies aériennes et trois opérateurs se partagent le marché (Costa, Festival, Nouvelles Frontières), pour cinq destinations internationales.
La croisière basée permet l’ouverture de l’aéroport sur l’Europe : elle attire environ 37 % d’européens venant d’Italie, d’Allemagne, de Suisse, d’Espagne, ou du Royaume-Uni.

Le tourisme de plaisance

L’activité de navigation de plaisance a pu se développer dans les années 90 grâce à la loi de défiscalisation, dite loi Pons (1986) et a séduit une clientèle nord-américaine importante.
La nouvelle législation de 1998 est moins avantageuse pour les investisseurs. Dans ce contexte, l’arrivée à terme des effets de la loi Pons a entraîné une crise de l’offre.
Le nombre de bateaux à la location a fortement diminué passant de 125 pour la saison 2000 (novembre 1999 à mai 2000) à une quarantaine durant la saison 2003. Toutefois, deux nouvelles sociétés se sont installées en 2003 apportant une quinzaine de bateaux supplémentaires. Ce secteur devrait retrouver un certain dynamisme grâce aux mesures d’incitation fiscale prévues pour la location de bateau dans la loi Programme.

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L’éducation

Le premier degré

En 2003-2004, l’enseignement public compte au total 55 839 élèves :

• Préélémentaire : 20 183 élèves
• Elémentaire : 34 446 élèves
• Adaptation Insertion Scolaire (AIS) : 1 210 élèves

L’enseignement privé compte au total 6 458 élèves :

• Préélémentaire : 2 185 élèves
• Elémentaire : 4 035 élèves
• Adaptation Insertion Scolaire (AIS) : 238 élèves

Le second degré

En 2003-2004, l’enseignement public compte au total 48 045 élèves :

Pour savoir plus sur la formation professionnelle, voir aussi la rubrique : Emploi. Education et formation pour tous.

• Premier cycle (collège) : 28 396 élèves
• Second cycle général et technologique (lycée) : 11 257 élèves
• Second cycle professionnel (popup 4) : 7 069 élèves

L’enseignement privé compte au total 5 260 élèves :

• Premier cycle (collège) : 3 050 élèves
• Second cycle général et technologique (lycée) : 907 élèves
• Second cycle professionnel : 1 303 élèves

Lien site : Académie de la Guadeloupe

L’enseignement supérieur

A Pointe-à-Pitre, le campus de Fouillole de l’Université des Antilles et de la Guyane compte environ 10 728 étudiants (INSEE) répartis dans (2002-2003) :
• Une UFR (Unité de Formation et de Recherche) de sciences juridiques et économiques
• Une UFR de sciences exactes et naturelles
• Une UFR de sciences médicales mais uniquement pour le 3ème cycle.
• Une UFR en Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives.
• Une UFR des lettres

Lien site : Université des Antilles-Guyane

Il existe d’autres établissements d’enseignement supérieur qui eux aussi accueillent un grand nombre d’étudiants :
• IUT : 201 étudiants
• IUFM : 506 étudiants
• Ecole paramédicales et sociale : 116 étudiants
• Classes préparatoires aux grandes écoles : 261 étudiants
• Section de Technicien supérieur : 1 766 étudiants
• Autres établissements : 57 étudiants.

Au total, la Guadeloupe compte près de 13 635 étudiants sur son territoire.

Publié dans La guadeloupe

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