la guadeloupe en chiffres
L’économie
L'économie de la Guadeloupe s’appuie sur des infrastructures routières, portuaires et aéroportuaires de qualité. Elle présente plusieurs points forts : l'agriculture (sucre, rhum et banane), le tourisme, les services. La banane Elle constitue le premier produit d’exportation en volume et demeure un des piliers de l’économie agricole du département avec une production de 87 024 tonnes en 2003 inférieure au quota de 150000 tonnes nettes ouvert à la Guadeloupe sur le marché communautaire. Lien site : la banane de guadeloupe Le sucre La culture de la canne à sucre représente la deuxième activité agricole. Le sucre est la seconde production locale. Deux usines (Gardel en Grande-Terre et Grande-Anse à Marie-Galante) ont, entre 2002-2003, broyé 572.31 tonnes de canne pour produire 64 tonnes de sucre. Le rhum La production de rhum se partage entre le rhum agricole (22 089 hectolitres d'alcool pur en 2003) obtenu par distillation du jus de canne fermenté, le rhum industriel, dit de sucrerie, préparé à partir de mélasse (32 724 hectolitres d’alcool pur en 2003). En 2003, la Guadeloupe a produit au total 54 813 hectolitres d’alcool pur. Cependant, il faut noter l’absence de production de rhum léger depuis 2001. La cause principale de cette absence est la concurrence de ce marché. Les ventes s’effectuent librement au cours mondial et s’adressent principalement au marché allemand. Aujourd’hui, le Brésil est le principal exportateur de rhum léger en Allemagne. Le melon Le melon est devenu l’une des principale cultures du département, la troisième après la banane et la canne à sucre. En effet, cette activité qui occupe une vingtaine de planteurs, constitue la troisième source de revenus agricoles du département. Ainsi, 60 à 70 % de la récolte produite est exportée en France métropolitaine, soit 4 826 tonnes de melon exportées en 2003. Les autres productions végétales Elles restent encore marginales malgré les tentatives de diversification : cultures légumières (igname, banane légume, christophine, etc.), cultures fruitières (ananas, oranges, citrons vert, mangues, etc.), cultures florales… De manière générale, l’activité souffre néanmoins de certains handicaps, liés à son histoire et à sa géographie, en particulier à l'étroitesse du marché local, à l’insularité, et à la dépendance vis-à-vis d’un petit nombre de produits. Les échanges extérieurs sont déséquilibrés, aussi bien avec la métropole qu'avec l'étranger.
Les habitants Le bilan démographique de l’INSEE révisé au 1er janvier 2003 révèle une population de 438 820 habitants en Guadeloupe contre 387 034 en 1990 et 434 717 en 2001.. Le taux de natalité diminue avec 16,1 ‰ ( 7 032 naissances) en 2002 contre 17,7‰ (7 658 naissances) en 2001 mais reste néanmoins supérieur à celui de la métropole (12,9 ‰). Le taux de fécondité est en légère baisse par rapport 2001. Il se situe autour de 2,2 enfants par femme en moyenne mais demeure cependant toujours supérieur au seuil théorique de renouvellement des génération (2,1) contrairement à la Métropole. En 2002, le taux de mortalité est en légère hausse par rapport à 1999. Il s’établit à 6,0 ‰ mais demeure inférieur à celui de la métropole (8,2 ‰). La mortalité touche plus la population masculine.
L’emploi Au 1er janvier 2003, L’INSEE estime à plus de 112 000 le nombre d’emplois salariés en Guadeloupe, en progression de 0,9 % par rapport à 2002. En juin 2003, sur la Guadeloupe continentale et Marie-Galante, l’INSEE estime que le nombre d’actifs (salariés, non salariés, chômeurs) s’élève à 163 716 dont 73 % exercent une activité professionnelle. Les entreprises Au 1er Janvier 2003, la Guadeloupe compte près de 41 741 entreprises : Le nombre d’entreprise par secteur d’activité : L’estimation d’emploi salarié et non salarié par secteur d’activité est donc majoritairement concentrée dans le secteur tertiaire au 31 décembre 2001 : Le chômage
• Le taux de chômage chez les femmes reste supérieur à celui des hommes (29,4 % contre 24,6 %), mais cette écart entre les sexes tend à se resserrer (4 points en 2003, contre 6 points en 2002 et 9 points en 2001)
Le tourisme
Offrant un tourisme orienté vers le balnéaire et marqué par l'exotisme, la Guadeloupe sait offrir au voyageur, l'aventure d'une terre lointaine et le confort des structures et infrastructures d'une région française. Il y a deux saisons touristiques dans l'année, la haute saison de novembre à avril, et la basse saison de mai à octobre. Les activités touristiques sont installées dans plusieurs centres bien équipés, implantés sur des sites exceptionnels comme Gosier, Saint-François, et surtout les îles de Saint-Martin et de Saint-Barthélémy. Il existe plusieurs catégories d'hébergement:
Le parc hôtelier Fin 2002, l'hôtellerie guadeloupéenne offre avec 160 hôtels une capacité d'accueil de plus de 7 743 chambres. La grande majorité des hôtels sont situés en Grande-Terre (Gosier, Saint-François, etc.) et à Saint-Martin (Marigot, etc.). Les structures Parallèlement aux développements des grandes chaînes hôtelières, de nombreux bungalows ou encore de chambres chez l'habitant sont apparus. Depuis quelques années ces nouvelles structures connaissent un large succès de la part d'une clientèle à la recherche d'authenticité et de dépaysement. • Grande-Terre : 188 Gîtes de France (83 gîtes trois épis, 88 gîtes deux épis et 17 gîtes un épi) En savoir plus Pour toutes informations complémentaires, contactez l'Office du Tourisme de Guadeloupe Le tourisme de croisière Le port de Pointe-à-Pitre reçoit deux types d’escales de croisières : En 2003, le Port Autonome de Guadeloupe a enregistré 284 navires de croisières (basés et transit) et 195 102 croisiéristes (basés et transit). Parmi les 108 343 passagers de la croisière basée, 85 000 ont pris l’avion pour venir en Guadeloupe. Quatre compagnies aériennes et trois opérateurs se partagent le marché (Costa, Festival, Nouvelles Frontières), pour cinq destinations internationales. Le tourisme de plaisance L’activité de navigation de plaisance a pu se développer dans les années 90 grâce à la loi de défiscalisation, dite loi Pons (1986) et a séduit une clientèle nord-américaine importante.
L’éducation Le premier degré En 2003-2004, l’enseignement public compte au total 55 839 élèves : • Préélémentaire : 20 183 élèves L’enseignement privé compte au total 6 458 élèves : • Préélémentaire : 2 185 élèves Le second degré En 2003-2004, l’enseignement public compte au total 48 045 élèves :
• Premier cycle (collège) : 28 396 élèves L’enseignement privé compte au total 5 260 élèves : • Premier cycle (collège) : 3 050 élèves Lien site : Académie de la Guadeloupe L’enseignement supérieur A Pointe-à-Pitre, le campus de Fouillole de l’Université des Antilles et de la Guyane compte environ 10 728 étudiants (INSEE) répartis dans (2002-2003) : Lien site : Université des Antilles-Guyane Il existe d’autres établissements d’enseignement supérieur qui eux aussi accueillent un grand nombre d’étudiants : Au total, la Guadeloupe compte près de 13 635 étudiants sur son territoire. |